Bukavu : la SYMUF clôture l’atelier de renforcement des capacités sur la gestion, planification et suivi-évaluation des projets
Le consortium de la Synergie des Médias pour l’Union des Forces (SYMUF-Maison de la presse) a clôturé ce vendredi 25 octobre 2024, un atelier de renforcement des capacités.
organisé à Bukavu dans la province du Sud-Kivu, sur la gestion, la planification et le suivi-évaluation des projets.Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet d’amélioration de la gouvernance locale, de la démocratie et du renforcement de la cohésion sociale, financé par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) de la Coopération Suisse.
Renforcer les compétences pour une meilleure efficacité
Cet atelier, débuté le 23 octobre, a vu la participation active des membres du consortium SYMUF, lesquels ont pu approfondir leurs connaissances grâce à des sessions théoriques et pratiques.
Aubert Mwibakecha, coordonnateur de la SYMUF, qui a présidé la cérémonie d’ouverture ainsi que celle de clôture, a remercié la coopération Suisse pour son appui technique et financier au consortium Symuf. Il a également indiqué que l’objectif de ce programme de formation était de pallier les faiblesses de la première phase et d’assurer que les équipes soient bien outillées pour répondre aux exigences de la gestion moderne de projets
Selon lui, lors de l’évaluation de la première phase du projet, des lacunes dans la collecte et l’analyse des données avaient été constatées chez les animateurs du projet. C’est pourquoi la SYMUF a pris la décision, pour cette deuxième phase, de procéder à un renforcement des compétences de ses membres, afin de garantir une mise en œuvre plus efficace et plus durable.
Ce processus inclut une meilleure capacité à collecter des données fiables, à les analyser efficacement et à formuler des rapports permettant une prise de décision éclairée.
Des sessions animées par des experts
Au cours de l’atelier, trois experts en évaluation et planification de projets ont animé des sessions techniques, mettant en lumière les types et les outils de suivi-évaluation qui facilitent la rédaction de rapports précis et bien documentés.
Les participants ont notamment travaillé sur les niveaux de planification, allant de la planification stratégique à la planification opérationnelle, en passant par la planification communautaire. Ces outils permettront aux bénéficiaires de structurer leurs projets de manière rigoureuse, tout en intégrant des méthodes participatives impliquant les communautés locales.
Ces trois jours de formation ont été l’occasion pour les membres du consortium de maîtriser des méthodes de suivi et de gestion leur permettant d’assurer une meilleure gouvernance des projets locaux. Les bénéficiaires ont également été sensibilisés à l’importance d’inclure les aspects de genre dans le suivi-évaluation des projets, une priorité essentielle dans le contexte du Sud-Kivu, où les dynamiques de genre influencent largement la cohésion sociale et le développement communautaire.
Des engagements concrets pour la phase II du projet
À la fin de cette formation, les participants ont non seulement exprimé leur satisfaction pour la qualité des enseignements reçus, mais ils se sont aussi engagés à mettre en application les techniques apprises.
Simon Westeshi Mihona, Directeur de la Radio Communautaire Bunyakiri, a témoigné de l’importance de cet atelier, car il lui a permis d’acquérir des connaissances approfondies en gestion, planification et suivi-évaluation de projets, qui seront précieuses pour la gestion de leurs organisations respectives et pour le bien-être des communautés.
Comme lui, les autres bénéficiaires ont exprimé leur volonté de mettre en œuvre les nouvelles techniques et stratégies apprises. Cette formation, tenue dans la salle de réunion de l’hôtel Witness en commune d’Ibanda, marque un tournant pour les membres du consortium SYMUF.
Ils sont désormais mieux équipés pour la gestion de projets complexes, dans un contexte exigeant où la transparence et l’efficacité sont des priorités.
Cet engagement renouvelé des acteurs locaux et l’appui de partenaires internationaux comme la Coopération Suisse, annoncent une deuxième phase de projet riche en retombées positives pour le Sud-Kivu.
Chance Nganiza
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