Sud-Kivu: l’UNPC sous-section de Bunyakiri alerte sur les conditions précaires des journalistes et appelle à un soutien accru

Dans sa déclaration de ce samedi 03 mai 2025 à l’occasion de journée internationale de la liberté de la presse, Simon Weteshi Mihona président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) sous-section de Bunyakiri, territoire de Kalehe au Sud-Kivu, a exprimé sa profonde préoccupation face aux conditions de travail difficiles auxquelles sont confrontés les journalistes de la région.

« Nos journalistes exercent dans un climat d’insécurité permanent, marqués par des menaces, des intimidations et parfois des agressions physiques » a-t-il déclaré.

Ces actes sont perpétrés non seulement par des individus non identifiés, mais aussi, malheureusement, par certains acteurs politiques et membres de la société civile qui ne comprennent pas toujours le rôle crucial des journalistes, notamment en période de conflit.
Malgré ces défis, le président sous sectionnaire de l’UNPC rend hommage à tous les journalistes de Bunyakiri qui, avec courage et détermination, continuent à informer la population :

« Leur engagement est exemplaire et mérite notre reconnaissance, » a-t-il souligné.

Face à cette situation, l’UNPC sous section de Bunyakiri appelle les organisations non gouvernementales et les partenaires nationaux et internationaux à fournir un soutien matériel et logistique aux journalistes de Kalehe/Bunyakiri. Cela inclut la fourniture d’équipements de protection et des formations pour renforcer leurs capacités professionnelles.

« Il est impératif que nous soutenions nos journalistes afin qu’ils puissent continuer à exercer leur métier en toute sécurité et avec professionnalisme, » a conclu le président sous sectionnaire de l’UNPC.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la liberté de la presse est de plus en plus menacée dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo, en particulier dans l’Est du pays. L’UNPC sous-section de Bunyakiri réaffirme son engagement à défendre les droits des journalistes et à promouvoir un environnement de travail sûr et respectueux de la liberté d’expression.

Florence Zawadi